Le glucose est un substrat (carburant) nécessaire au bon fonctionnement d’un grand nombre de tissus et d’organes.

Après un repas le glucose arrivant en abondance est mis en réserve sous forme de glycogène au niveau hépatique et musculaire sous l’action de l’insuline.

Ce processus est contrôlé par l’insuline qui est sécrétée en cas d’absorption de glucose. Cette sécrétion d’insuline est responsable du fameux coup de barre après le repas !

L’insuline est une hormone qui favorise l’absorption du glucose par les cellules adipeuses, les cellules hépatiques et les cellules musculaires afin de constituer les stocks énergétiques.

Cette hormone joue un rôle important dans les fonctions anaboliques en particulier au niveau musculaire. Elle stimule la synthèse de protéines en particulier après un effort. Elle permet également d’activer des hormones aux effets anabolisants.

L’insuline s’oppose à la néoglucogénèse (formation de glucose par le foie) et à la glycogénolyse ( dégradation du glycogène pour libérer du glucose). C’est pour cette raison qu’il faut avoir son dernier repas 2-3heures avant une compétition. Passé ce délai, le taux d’insuline retombe au plus bas.

Si vous ne respectez pas ce délai, l’insuline s’opposera à la libération de glucose. La fatigue apparaîtra très précocement tout comme la pénibilité de l’effort.

DOPAGE

L’insuline  permet de stocker le glycogène au niveau hépatique et musculaire. L’utilisation d’une insuline permet d’augmenter le stock de ces réserves énergétiques et donc l’endurance musculaire. Elle peut être multipliée…par 2 ! Les réserves glycogéniques constituent le principal facteur limitant de la performance lors d’efforts de longues durées.

L’autre aspect de l’utilisation d’insuline comme substance dopante concerne son effet anabolisant. L’insuline en stimulant l’anabolisme musculaire permet de  » reconstruire  » le muscle plus rapidement après un effort.

La récupération s’en trouve ainsi accélérée ce qui permet de multiplier les efforts et donc de s’entraîner plus et mieux !

EFFETS SECONDAIRES

L’utilisation d’insuline nest extrêmement risquée.

De nombreux décès des suites d’un coma hypoglycémique ont été répertoriés parmi les sportifs consommateurs d’insuline.

L’insuline engendre une diminution du potassium sanguin responsable de troubles de la conduction cardiaque.

Enfin l’utilisation d’insuline entraîne également l’apparition d’une insulino-résistance pouvant aboutir sur un diabète de type II. L’insulino-résistance signifie que pour diminuer la glycémie, l’organisme devra utiliser plus d’insuline qu’à la normale .D’où l’apparition du diabète et de ces complications cardiovasculaires.

Gagner un peu d’endurance ou de muscle ne vaut pas le coup quand on voit les effets secondaires de cette hormone (à noter que le diabète est la première cause d’amputation en France !).

De plus de récentes études, à confirmer, semblent montrer un probable effet cancérigène de l’insuline.